Lillium
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La religion lillium est un ensemble de mythes et de croyances centrées sur la nature, le monde magique et le spirituel. Elle provient de l'Albéria, bien qu'il en existe de nombreuses versions et ramifications dans d'autres régions de Gaïa, comme le Galgados, le Kanon ou même la lointaine Pristinia. Il est difficile de déterminer son origine exacte, mais le plus probable est qu'elle soit née de la relation que les habitants du royaume des pluies éternelles entretinrent avec d'autres cultures plus anciennes ou avec les esprits des grandes forêts.
Ses pratiquants ont une conception animiste de la nature et du monde ; tout est rempli de dieux et de démons et, souvent, jusqu'aux lieux les plus remarquables sont vivants. Il y a par conséquent dans leur credo une multitude de sites sacrés, tels des montagnes, des grands lacs ou des rivières. De par leur contact direct avec la nature, les arbres ont pris une importance essentielle dans leur croyance. Ils sont des esprits consacrés, liés à l'essence même de la vie de leur peuple. Ainsi, chaque arbre a une symbolique différente, incarnant un principe fondamental dans la culture et dans la religion des lilliums.
Bien qu'il existe une infinité de créatures divines, il n'y a pour les lilliums qu'une seule véritable déesse : la Mère. C'est une divinité absolue qui représente la vie et la nature, du ventre de laquelle sont nées toutes les choses. Elle ne requiert aucune adoration ni ne la demande, elle n'impose pas de règles et n'exige pas de tribut ; simplement, elle aime tous ses enfants, parmi lesquels l'Homme est sans aucun doute son favori. Ses adeptes lui rendent hommage, mais toujours de manière indirecte pour ne pas la contrarier. Certains comparent la Mère à Gaïa, affirmant que c'est là son vrai nom.
Le symbole le plus courant des lilliums est un grand arbre.
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Les Arbres Sacrés
Ceux qu'on appelle les Arbres Sacrés sont les plus grands esprits des histoires des lilliums. Elles se basent sur l'idée que, même si chaque arbre possède une âme unique, ils font en même temps partie dans leur ensemble d'une force plus grande, une présence quasi divine constituée de tous les arbres d'une espèce précise. Il y a des centaines de grands esprits (en fait, autant qu'il y a de sortes d'arbres dans le monde), mais huit d'entre eux possèdent une plus grande importance du fait qu'ils sont liés de façon bien plus directe à la culture de l'Albéria.
Le chêne rouvre : c'est pour beaucoup l'arbre sacré le plus significatif, car on lui attribue le contrôle de la guerre. Le chêne symbolise le pouvoir et la force, de même que le courage et la souveraineté. C'est donc celui qui appartient aux rois et aux grands généraux.
Le noisetier : c'est l'arbre de la beauté et de la sagesse, à cause de ses jolies fleurs et de ses fruits délicats. Il symbolise l'intelligence, l'évolution et le changement.
Le houx : le houx est extrêmement important pour les lilliums, car il est représenté comme étant l'arbre des héros et des légendes.
Le pommier : il est considéré comme étant l'arbre qui sépare les vivants des morts, on lui attribue plusieurs pouvoirs de régénération et de guérison.
L'if : c'est l'arbre funéraire et de la mort, celui qui est en contact avec l'au-delà. Tous les bûchers sur lesquels sont brûlés les morts sont fait de bois d'if.
Le bouleau : traditionnellement, les branches du bouleau étaient utilisées pour chasser les démons et fouetter les délinquants pour les délits les moins graves. Il est estimé en tant qu'arbre doué d'une force bénéfique primordiale, dont l'essence est nettement féminine. Ainsi, seules les femmes peuvent avoir un bouleau pour arbre sacré. Dans certains cercles occultistes, on a établi un profond rapport entre les bouleaux et les incarnations de la Béryl Azrael.
Le saule : il est considéré comme l'arbre des sorcières et des poètes, et ses dons varient considérablement selon qu'ils sont attribués à un homme ou à une femme. C'est l'arbre de l'envoûtement et de la créativité.
L'aubépine : l'aubépine est considérée comme un arbre maléfique, dont l'intérieur est aussi vénéneux que sombre que l'âme de ceux auquel il est associé.
Les sidhes
Les sidhes sont un ancien mythe lillium. Il s'agit soi-disant des premiers habitants de l'Albéria, qui firent alliance avec les esprits millénaires des bois. On croit que, dès l'instant où naît un sidhe, il est consacré à un arbre précis, qui sort de terre à cet instant précis comme reflet de son âme mortelle. Ainsi, un lien spécial se crée entre eux, faisant que leurs essences soient reliées pour toujours. Ils grandissent et évoluent ensemble, et au moment où le sidhe meurt, l'arbre pourrit et se désagrège.
Le plus grands héros des lilliums (de même que certains de ses plus terribles ennemis) ont toujours été considérés comme étant des sidhes, car ils possédaient des pouvoirs surhumains concédés par les grands esprits. Parfois, lorsque l'un d'entre eux prenait une certaine importance dans l'histoire, les pouvoirs de ces derniers réclamaient son âme au moment de sa mort, le sortant du cycle de la réincarnation pour en faire un lim sidhe (qui était pour les lilliums une sorte de demi-dieu).
Même aujourd'hui, certains continent de les vénérer, chantant leurs louanges ou demandant leur aide avant une bataille importante.
La prêtrise et l'Eglise
Les prêtres lilliums sont vus comme des médiateurs entre les Hommes et les esprits, des interprètes de ce qui arrive dans l'au-delà. Traditionnellement, on leur a donné le rôle de mages et d'augures, bien qu'ils ne soient plus actuellement que des transmetteurs de la connaissance et de la coutume religieuse. Leur travail est semblable à celui de conseillers spirituels, et ils sont admirés comme des sages. La plupart d'entre eux vivent en Albéria, bien que l'on puisse en rencontrer quelques-uns dans les vallées les plus profondes du Galgados ou des la forêts du Pristinia (mais personne ne saurait dire comment ils sont arrivés là).
Contrairement aux autres religions, les prêtres lilliums ne célèbrent pas de messes devant de grandes foules ; en réalité, la plupart de leurs pratiques ne peuvent être suivies qu'entre prêtres. La participation aux rites d'individus extérieurs au clergé est normalement interdite, car on pense que cela est dangereux du fait qu'ils pourraient altérer l'harmonie des esprits. Les lilliums ne possèdent pas de temples pour le culte, préférant effectuer leurs cérémonies dans des clairières proches de sources ou de puits. La forêt de Glenda est le cœur de leur Eglise et le lieu où ils se réunissent chaque année pour fêter le changement de saison.
Les prêtres n'ont pas de rangs qui les différencient ; une fois que les apprentis atteignent le niveau de leur maître, tous sont égaux entre eux. Les femmes aussi peuvent être prêtresses et possèdent les mêmes privilèges que les hommes ; d'ailleurs, étant donné qu'elles sont fertiles et peuvent enfanter, leurs opinions sont souvent les plus appréciées. Le chef spirituel de l'Eglise est le grand prêtre, titre à caractère viager, qui est choisi par tous les prêtres lors d'une grande célébration appelée " l'Arrivée ".
Rituels lilliums
Il existe deux éléments qui sont toujours présents dans tous les rituels lilliums : la nature et la musique. En général, la première est la façon la plus pure d'approcher les esprits, mais les secrets de ces rites sont exclusivement réservés aux prêtres. Les cérémonies qui ont la nature pour base comprennent habituellement des sacrifices d'animaux ou la préparation de breuvages complexes, capable d'unir brièvement les hommes à la conscience des grands esprits. La musique, au contraire, est bien plus courante dans les célébrations religieuses du peuple. Pour ceux qui ne sont pas prêtres, la manière de prendre contact avec les esprits ou les lim sidhes est d'utiliser des chansons ou des instruments de musique, qui sont l'équivalent des prières. Le chant est un élément de base de chaque célébration, et l'on croit que ceux ayant les meilleures voix possèdent un talent spécial pour être entendus des grands pouvoirs.
La vie, la mort et la réincarnation
Malgré la passivité apparente de leurs croyances, les lilliums voient la vie et la mort comme un cycle interminable. Pour eux, la lutte et la conquête sont intimement liées à la nature de l'homme, s'agissant de choses aussi essentielles que de protéger ce à quoi chaque individu est attaché. Par conséquent, leurs adeptes ne voient pas les batailles ou la guerre comme quelque chose de mauvais, du moment que l'on ne dépasse pas certaines limites. La même chose s'applique à la nature : si nécessaire, on peut couper un bois entier pour construire des maisons, des navires ou toute autre chose. En fin de compte, ceci est le cycle logique de tout. En revanche, les lilliums sont totalement contre la destruction gratuite, que ce soit des batailles inutiles ou la dévastation discriminée de la nature. Ces choses brisent l'équilibre du monde et font du mal à la Mère.
Comme dans le mythe chrétien, les lilliums croient que les âmes des défunts vont dans la Terre des Brumes, un continent situé au-delà des océans. Là, ils attendent de nombreuses années jusqu'à ce que la Mère les réclame de nouveau dans le monde et qu'ils renaissent en tant qu'enfants sans souvenirs de leurs vies antérieures. Ce n'est qu'au moment de mourir que les gens récupèrent leurs mémoires perdues.
Il est rare de trouver des cimetières chez les lilliums, car les pratiques funéraires consistent généralement à incinérer les corps en utilisant de grands bûchers en bois d'if, l'arbre des âmes. Une seconde possibilité, réservée seulement aux individus importants, est de construire une barque et d'envoyer le corps vers l'océan, dans l'espoir qu'ils atteignent tout seuls la Terre des Brumes.
Personnages liés à Lillium
Objets liés à Lillium
- Nudus, un pendentif et symbole religieux que les prêtres du Lillium.
- Ceridwen, cape légendaire du Lillium. ([1])
- Neuf des treize armes légendaires des Sidhes:
- Gae Bolg, lance détenue par Claire Adelheid.
- Mjolnir, marteau détenu par Erika, non choisi par l'arme pour devenir le véritable porteur.
- Asclepios, bâton détenu par des agents spéciaux de l'Empire, non choisi par l'arme pour devenir le véritable porteur.
- Nothung, hache de bataille non détenue.
- Gram, épée détenue par un des membres de haut rang de Samael, non choisi par l'arme pour devenir le véritable porteur. (Troisième épée mais avec un coloris rouge [2])
- Carnwennan, dague non détenue.
- Caliburn, épée non détenue, perdue dans la Veille.
- Aegis, bouclier conçu par un groupe de dissidents sur commande de la Première Sorcière Eltheldrea. (Premier bouclier du milieu [3])
- Claidheim Soluis, épée non détenue. (Quatrième épée [4])
